Rennes. Le Prix Ados Auteurs 2023 est décerné à Estelle Faye

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L’auteure Estelle Faye, pour son livre L’Arpenteuse de rêves publié aux éditions Rageot, est la lauréate du 29e Prix Ados Auteurs 2023. 782 adolescentes et adolescents ont lu puis voté pour leur roman préféré parmi une sélection de 10 ouvrages. 

Dehors, le soleil est à son zénith, mais une foule s’est réunie à l’intérieur du bâtiment vitré des Archives départementales de Rennes en ce mercredi 07 juin 2023 aprés-midi. Adolescents, professeurs, professionnels du roman, conseillers municipaux et journalistes ont pris place, dans un brouhaha tant studieux que joyeux, dans l’Auditorium. Et pour cause : la Ville de Rennes, le Département d’Ille-et-Vilaine, le réseau Canopé et la librairie La Courte Échelle s’apprêtent à remettre le Prix Ados 2023. En 2022, 809 élèves de collège avaient voté et récompensé Adèle Tariel pour son roman La Meute, paru aux éditions Magnard Jeunesse. 

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Estelle faye remporte le Prix Ados 2023 avec L’Arpenteuse rêves

Cette année, pas moins de 782 jeunes ont voté et élu leur livre favori parmi dix livres sélectionnés. 55 structures se sont portées volontaires pour participer au vote : 19 bibliothèques, 35 collèges et une librairie. 

Mais avant la remise de prix, une rencontre avec Véronique Delamarre, pour le livre Les Terres interdites (écrit à quatre mains avec Pascale Perrier), Jean-Luc Marcastel pour le livre 1 d’Agence Lovecraft et Estelle Faye pour L’Arpenteuse de rêves a été organisée. La timidité des premières minutes a rapidement laissé place à une multitude de questions de la part des collégiens et collégiennes. Leur rapport à la couverture a été abordé, leurs manières de travailler ont été racontées et des conseils d’écriture ont été prodigués. Le Prix Ados Auteurs 2023 a finalement été remis à Estelle Faye, émue de cette récompense de la part de cette ville qui lui tient à cœur, puisqu’elle a vu naître sa carrière d’auteure. 

Habituée à écrire la nuit, trop souvent à son goût, l’auteure de fantasy et science-fiction ne cesse d’écrire depuis 2008. Depuis le jour où elle a participé à un appel à textes pour une anthologie autour des dragons aux éditions Calmann-Lévy. Sa nouvelle a été retenue, publiée, remarquée par un éditeur… Son premier roman adulte, Porcelaine, la fait connaître du grand public et celle qui trouve les monstres cool, « parfois plus humains que certains humains », n’a depuis cessé de faire rêver son lectorat, adulte et jeunesse, grâce à son imagination et de l’emporter dans des univers fictifs empreints parfois d’une once de réalité, à l’instar de L’Arpenteuse de rêves.

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De son envie de raconter une histoire autour des rêves est en effet né un roman fantastique qui traite en filigrane de la cause climatique puisque le sixième rapport du GIEC, publié en mars 2023, a également été une de ses inspirations. L’histoire raconte la vie de Myri, une Arpenteuse qui a le pouvoir de s’immiscer dans les rêves des autres. Mais ce don est normalement possédé par les personnes vivant dans la ville haute du royaume de Claren et la jeune fille est une habitante de la ville basse… Et depuis la mort de sa jeune sœur causée par ce pouvoir, et cette malédiction, elle se tient à l’écart des rêves grâce à la nerfolia, une plante interdite. Cependant, quand on vit dans la banlieue du royaume, on n’échappe pas facilement à son destin. Une pollution inquiétante se répand autour des ateliers, le long du fleuve. Elle coïncide avec l’apparition d’étranges fantômes qui s’introduisent dans les rêves et les transforment en cauchemars. Alors, quand le petit Miracle est à son tour frappé par le Mal des fantômes, Myri n’a pas d’autre choix que de redevenir une Arpenteuse.

Ayant tenu en haleine les quelques 900 élèves, le livre n’a pour autant pas vocation à avoir une suite, mais consciente de la demande des lecteurs et « les lecteurs ont toujours raison », Estelle Faye pourrait bien écrire une suite. Mais seul le temps nous donnera la réponse, puisque l’auteure a pour habitude de laisser mûrir ses histoires avant de se mettre à clapoter le clavier de son ordinateur. Myri restera ainsi dans un coin de sa tête pour peut-être de nouveau montrer sa chevelure blanche dans quelques années. 

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A suivi la remise de prix des Prix Ados Créateurs pour lequel 141 collégiens et collégiennes ont participé :

Dans la catégorie Structure, œuvres en collectif :

  • Lauréat 1 : le collège Marie Curie de Laillé pour une série d’œuvres sous forme de petites boites, sur toute la sélection du Prix Ados ;
  • Lauréat 2 : le collège Noël du Fail de Guichen pour une œuvre numérique : un book trailer à partir du roman Les mots fantômes de David Moitet ;  
  • Lauréat 3 : le collège Jacques Prévert de Romillé pour la création d’un compte Instagram sur toute la sélection du Prix Ados.

Dans la catégorie individuelle (dont des œuvres réalisés par petits groupes) :

  • Lauréate 1 : Lucie Almet du collège Pierre-Olivier Malherbe de Châteaubourg pour une maquette représentant le parcours de Amal dans le roman A(n)imal de Cécile Alix ;
  • Lauréate 2 : Valentine du collège Saint Joseph de Pipriac pour une maquette représentant le dôme du roman Les Terres interdites de Véronique Delamarre et Pascale Perrier ;
  • Lauréat 3 EX-AEQUO : Lina du collège Pierre-Olivier Malherbe de Châteaubourg pour une œuvre numérique à partir du roman Les mots fantômes de David Moitet ; Clément et Nathan du collège Pierre-Olivier Malherbe de Châteaubourg pour une maquette représentant le dôme et le bouclier du roman Les Terres interdites de Véronique Delamarre et Pascale Perrier ; Emma et Zélie du collège Saint Joseph de Pipriac pour une œuvre plastique mobile s’inspirant du roman Les mots fantômes de David Moitet.
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