Outre ses monuments et son patrimoine exceptionnel connus de tous, Paris, capitale du tourisme au monde, offre une possibilité infinie de visites et de balades à travers le temps et la ville. Après une première partie consacrée aux découvertes inattendues, surprenantes et étonnantes dans les rues de la capitale, Unidivers poursuit ses découvertes avec ses sites de mémoire en lien avec des personnages célèbres
La Flamme de la liberté. La sculpture a été érigée en 1987 à proximité du pont de l’Alma dans le 16e arrondissement ; elle avait été offerte cette année là par le quotidien International Herald Tribune, lors du bicentenaire américain, pour symboliser l’amitié entre les peuples français et américain. Il s’agit d’une réplique en cuivre doré, grandeur nature, de la flamme de la statue de la Liberté d’Auguste Bartholdi qui trône à l’entrée de la ville de New-York.
Aujourd’hui, la Flamme de la liberté est une stèle commémorative qui a été entièrement restaurée, embellie et surélevée pour rendre hommage à la princesse Diana, princesse de Galles et princesse des cœurs, qui a trouvé la mort à Paris le 31 août 1997 dans un accident de la circulation sous le tunnel du pont de l’Alma. Depuis, la Flamme reçoit sur son socle des bouquets de fleurs, des poèmes écrits et des phrases gravées au couteau qui ont tendance à détruire le monument.


____________________________
La maison familiale de Serge Gainsbourg. Elle est située au 5 bis rue de Verneuil, petite rue étroite et sombre du 6e arrondissement, pas très loin du musée d’Orsay. Le lieu est d’abord occupé par les écuries d’un hôtel particulier, transformées ensuite en boutiques. Le chanteur et compositeur Serge Gainsbourg achète et transforme les locaux en 130 m2 d’habitation pour y vivre avec les siens de 1969 jusqu’à sa mort le 2 mars 1991. Surprenant à la première approche, le mur extérieur de la maison est entièrement recouvert de tags. Aujourd’hui, la maison est la propriété de Charlotte Gainsbourg. Quasiment en face de la maison familiale, le musée Serge Gainsbourg se trouve a14 rue de Verneuil : on y trouve une librairie, une boutique et le bar le Gainsbarre.


__________________________
La demeure de Dalida se trouve dans la petite rue d’Orchampt, peu fréquentée par les touristes, sur les hauteurs de Montmartre dans le 18e arrondissement. Au mois de mai 1962 les envies d’espaces et de liberté de la chanteuse Dalida la conduisent à s’installer à Montmartre, à deux pas de la place du Tertre et des artistes peintres. Derrière les hauts murs, le bâtiment est un hôtel particulier construit à la Belle époque. L’écrivain Louis-Ferdinand Céline (1894-1961) réside dans cette maison en 1929 et la quitte pendant la libération en 1944, accusé d’avoir collaboré avec les nazis. Après avoir été la propriété d’un conte, la maison est mise en vente. La chanteuse Dalida et l’acteur Jean- Paul Belmondo sont très intéressés ; c’est Dalida qui remporte la vente !
Dalida a aussi sa place et sa statue à Montmartre. Son buste en bronze a été réalisé et inauguré en 1997 par le sculpteur français Alain Aslan Gourdon (1930-2014). La place et sa sculpture sont devenues un lieu de retrouvaille pour les admirateurs de la chanteuse populaire, la rue d’Orchampt étant très difficile à trouver…


_____________________________
Pour les amoureux du vieux Montmartre, Le passage Cottin permet de monter sur la Butte Montmartre du 18e arrondissement. Le lieu n’a pas eu l’honneur d’être appelé rue, mais simplement passage. Il commence 17 rue Ramey pour finir 18 rue Chevalier de la Barre. Le passage Cottin a une longueur de 130 mètres avec une première partie plane, tandis que le second tronçon est constituée d’un long escalier très escarpé et étroit de 2,2 mètres qui débouche sur une vue méconnue de la basilique du Sacré-Cœur. Ce passage atypique privé porte le nom de la famille Cottin de la Chapelle, des propriétaires fonciers, qui depuis le XVIe siècle tiennent charge de maîtres-jardiniers dans le quartier. De 1770 à 1774, Jean-Pierre Cottin acquiert de nombreux terrains et propriétés à Montmartre.
Le charme unique du passage Cottin et sa réalité populaire séduisent les peintres au début du XXe siècle. Il devient public à l’occasion de son classement dans la voirie de Paris, le 10 décembre 1985.

___________________________
21, rue le Sueur est une adresse au passé dramatique. Situé dans le quartier résidentiel du 16 e arrondissement de la capitale, c’est à cette adresse qu’un médecin tueur en série, le docteur Petiot, avait son cabinet pendant l’occupation allemande. Surnommé le docteur Satan, Marcel Petiot a été condamné à mort et guillotiné le 25 mai 1946 à la prison de la Santé, pour avoir tué et brûlé 27 victimes dans la cave de son hôtel particulier 21, rue le Sueur.
Le bâtiment d’origine a été démoli dans les années 1950 et reconstruit à la même place. Quant à la plaque du docteur Petiot, qui indiquait le cabinet médical sur l’ancien bâtiment, elle est exposée au Musée de criminologie de la Préfecture de police de Paris : 4 rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, dans le 5e arrondissement.


__________________________________
Le monument d’hommage aux persécutions racistes et antisémites est difficile à trouver. Il se trouve en hauteur sur la promenade du quai de Grenelle, square des Martyrs Juifs, dans le 15e arrondissement. La sculpture en pierre a été édifiée en hommage aux déportés. Elle représente l’image expressive de la souffrance des personnes qui ont subi les persécutions raciales.


Paris regorge de petits jardins, de parcs et de squares. Celui-ci se trouve juste au bord de la Seine dans un endroit magnifique ; l’espace utilisé, sa conception et son aménagement ont été soigneusement pensés, comme les lampadaires qui descendent en ligne droite, tout en offrant une vue imprenable sur la tour Eiffel..


___________________________
Les fontaines Wallace sont conçues comme de véritables œuvres d’art : elles sont ornées de quatre cariatides, chacune d’entre elles représentant une allégorie : la Simplicité, la Bonté, la Sobriété et la Charité. On peut en admirer aujourd’hui 107 dans les rues de la capitale. Les fontaines fonctionnent comme au premier jour et fournissent de l’eau potable aux Parisiens et aux touristes. On les trouve à l’angle des rues, dans les squares, parfois dans les établissements culturels. Les fontaines Wallace portent le nom de leur donateur : le Londonien Richard Wallace (1818-1890). La première fontaine Wallace à Paris est implantée en 1872 sur le boulevard de la Villette. Les fontaines Wallace entrent dans l’histoire de Paris. après la guerre de 1870-71 et la Commune pour étancher la soif des Parisiens…

Article connexe :
