Blanche Neige s’écrase sur les écrans noirs comme une parodie choucroute

 

Lorsque son père, le Roi, meurt, Blanche Neige est en danger. Sa belle-mère, cruelle et avide de pouvoir, l’évince pour s’emparer du trône. Quand la jeune femme attire malgré tout l’attention d’un Prince aussi puissant que séduisant, l’horrible marâtre ne lui laisse aucune chance et la bannit. Blanche Neige se réfugie alors dans la forêt… Recueillie par une bande de nains hors la loi au grand cœur, Blanche Neige va trouver la force de sauver son royaume des griffes de la méchante Reine. Avec l’aide de ses nouveaux amis, elle est décidée à passer à l’action pour reconquérir sa place et le cœur du Prince…

Julia Roberts, dans le rôle de la sorcière cougar déjantée, incarne avec brio son rôle dans ce Blanche-Neige moderne et étincelant. Oui, mais voilà, aussi sublime soit-elle, elle ne réussit pas à faire de ce film autre chose qu’une œuvre médiocre.
Il faut dire aussi que l’entreprise n’était pas facile pour Tarsem Singh : une histoire si connue, traitée et interprétée au cinéma. Une blanche neige qui ne croit plus au prince charmant, c’est osé et courageux, mais ce n’est pas crédible du tout. Outre de dénaturer le conte à l’origine.

Quant aux gags, ils tombent le plu souvent à plat. L’ambiance est pesante. Les décors sont d’un kitsch à pleurer. Le final tombe à l’eau et nous dans le sommeil après avoir mangé non une pomme, mais une choucroute.

cinéma, film unidivers, critique, information, magazine, journal, spiritualité, moviesPâle copie de Tim Burton, trop d’ambition pour un résultat plat, une parodie ratée.

David

Ce Blanche Neige film pâtit d’une erreur de casting, pardon de promo. À notre avis, il ne s’agit pas d’une relecture d’un conte façon Burton, mais d’une parodie de genre, comme Mars Attack l’était pour le film de science-fiction (il n’a d’ailleurs pas toujours été compris ainsi). Pour en avoir le coeur net, il suffit de voir le générique de fin, digne d’un film de Bollywood avec tout ce qu’il faut de kitsch. À travers le film, on y lit également la critique du traitement de l’âge des actrices à Hollywood avec une Julia Roberts en grande forme. Mais le film n’ose pas totalement aller dans cette voie, comme s’il s’autocensurait. Il se coupe du public traditionnel du conte sans s’attirer les louanges des spécialistes de la parodie. Sans être un ratage total, il réserve des moments très drôles et des longueurs déprimantes.

cinéma, film unidivers, critique, information, magazine, journal, spiritualitéUn film qui peut attendre un passage télé pour être regardé.

Ice

11 avril 2012 (1h 45min)
Réalisé par
Tarsem Singh
Avec
Julia Roberts, Lily Collins, Armie Hammer

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