Brasparts Finistère. Le Festival de la photo animalière accueille Jean-Marie Séveno les 17 et 18 février

Jean-Marie Séveno

Jean-Marie Séveno est photographe animalier de vie sauvage. Depuis vingt-cinq ans, il  parcourt la France et les grands espaces d’Alaska, ceux d’Arctique, du Canada, d’Inde, du Chili, etc. à la recherche de clichés pris sur le vif animal, qu’il propose au public de découvrir lors de ses expositions. Il sera présent les samedi 17 et dimanche 18 février 2024 pour la quatrième édition du Festival de la photographie animalière de Brasparts dans le Finistère, qui se déroule dans les locaux de Ti menez Are. De nombreux photographes et artistes attendront les visiteurs…

La rencontre, initialement prévue en novembre 2023 et reportée en raison de la tempête Ciaran, est l’approche du monde animal, un travail de patience et d’écoute du vivant dans son habitat naturel.

 Nombreux artistes seront présents au Festival de la photographie animalière : quatorze photographes au total, dont certains appartenant à l’Association de photographes ; Émile Barbelette exposera ses plus beaux clichés de rapaces ; Christian Chantreuil présentera ses plus belles macrophotographies ; Benoît Huck exposera ses plus beaux clichés de félins d’Afrique ; Lætitia Beauverger sera présente avec ses plus beaux clichés des estrans finistériens ; 

L’association de photographes animaliers de Bretagne dévoilera les plus beaux clichés de son dernier livre titré Entre ajonc et goémon ; l’association Piafs ; et aussi, la brodeuse Sandra Kermorvan ; l’artiste peintre et illustratrice Manuela Dupont et Serge Monfort, auteur de bandes dessinées. Le public pourra rencontrer et échanger avec les photographes au cours de l’exposition et profiter de leur diaporama thématique le samedi soir.

* Retrouvez le programme détaillé en fin d’article

Jean-Marie Séveno

Originaire de Camors dans le Morbihan, Jean-Marie Séveno est passionné depuis toujours par la photographie et la nature. Dès l’âge de dix ans, il photographie déjà les paysages et les animaux. C’est grâce à son travail de saisonnier, pendant une quinzaine d’années dans les Alpes, qu’il découvre la riche faune en montagne et qu’il devient photographe animalier en parfait autodidacte. Il commence à multiplier les expéditions dans des réserves naturelles.  Jean-Marie Séveno a rapidement besoin de grands espaces, de solitude et de temps pour se fondre dans l’élément, sans pour autant approcher l’animal au plus près. Faire qu’un avec la nature est absolument nécessaire au photographe ! Passer du temps pour vivre l’intimité du vivant est vital pour lui. Il aime découvrir la vie de l’animal dans son univers. 

Grâce à la photographie, Jean-Marie Séveno exprime et transmet aux spectateurs qui viennent découvrir ses œuvres, tout ce que les mots et les textes ne peuvent expliquer : il le fait de manière très esthétique, car l’esthétisme prévale sur l’identification pour lui ! Apprendre le comportement, les rituels et le quotidien de vie des animaux sont les raisons qui ont motivé Jean-Marie Séveno à photographier des moments uniques des animaux libres et sauvages. Le cliché de bœufs musqués photographiés dans l’immensité blanche dans le Haut Arctique est sans doute l’image la plus précieuse aux yeux de l’artiste, car il en rêvait depuis longtemps ! Observer des espèces de prestige telles que l’Harfang des neiges, le loup arctique et le Bœuf musqué dont la population mondiale n’excède pas 10 000 individus est quasiment un privilège. L’important pour Jean-Marie Séveno est d’être là et de vivre le moment !

Un appareil en bandoulière et équipé de matériel peu encombrant mais réactif, robuste et performant quelques soient les conditions climatiques, Jean-Marie Séveno sillonne les sommets de l’Aiguille de la Vanoise dans les Alpes françaises, traverse le Danemark, la Suède, la Finlande. En Norvège, il visite divers endroits, notamment l’archipel de Svalbard pour immortaliser les ours polaires, les rennes, les phoques. Jean-Marie Séveno explore l’Alaska et son île du sud, l’île Kodiak où il rencontre l’ours brun, un géant de trois mètres de haut. Il rejoint aussi la Terre de Banks, une île arctique canadienne qui, très peu connue encore, possède une diversité de faune très riche. C’est là que Jean-Marie Séveno photographie les renards polaires. Il se déplace souvent à skis, parcourt l’Himalaya, la Patagonie, etc. Au Chili il fait connaissance avec le puma, un animal craintif et difficile à approcher, et aussi avec le loup en Colombie britannique. Il admire la rare panthère des neiges au Ladakh en Inde. Jean-Marie Séveno a une réelle attirance pour les espèces animales rares mais aussi pour celles qui constituent le bocage breton. En saison automnale, il arpente aussi les forêts celtes à la recherche du cerf et de son brame dans une ambiance humide emplie d’humilité et de respect.

Horizons suspendus est le livre illustré par une centaine de photographies prises entre 2007 et 2019 de Jean-Marie Séveno, édité en juin 2020 en auto-édition, sous le nom de Mokkö Éditions. C’est le fruit de nombreux séjours sur les traces de la biodiversité dans quelques uns des derniers sanctuaires de vie sauvage de notre planète. Les photographies sont organisées en cinq chapitres : La forêt pluviale du grand ours ; El Leon, l’appel du merveilleux ; Ladakh, ou la quête de l’invisible ; Le vol du Gypaète ; Le crépuscule de l’ours. Les chapitres ont été illustrés par le dessinateur Laurent Verron. 

Le livre est un appel à la découverte de la biodiversité de territoires uniques et fragiles, une invitation à prendre son temps pour s’imprégner d’un lieu, pour contempler le beau et garder autant de traces de ce qui sera bientôt perdu ! Pour le photographe, les clichés sont des moyens d’expression qui permettent de manifester les réalités de la nature et de témoigner du désastre que subit actuellement notre environnement et les espèces animales menacées par le braconnage d’une part, et d’autre part par le réchauffement climatique.

Horizons suspendus est le troisième ouvrage de Jean-Marie Séveno, après Aux confins du silence, en 2012  et  À la rencontre du puma, en 2015.

Les prochains rendez-vous : Après le Festival de la photo animalière à Brasparts, Jean-Marie Séveno exposera :

  • sa série Complainte nordique, du samedi 6 avril au dimanche 5 mai 2024 à l’espace culturel Les  Coureaux à Larmor-Plage (56), dans le cadre du Festival Larmo Photo 
  • sa série Umingmak, gardien de l’arctique, du samedi 6 avril au samedi 4 mai  2024 à la médiathèque de Larmor Plage (56) 

                                                 Infos pratiques

Festival de la photographie animalière :  Ti menez Are, Brasparts (29)

  • Samedi 17 Février.

10h: Ouverture des portes au public : Tarifs : 5 euros par adulte – 3 euros pour les 12 à 16 ans et gratuit pour les moins de 12 ans

12h : Restauration sur place : tarifs et réservations au 02.98.81.47.50. Buvette et dégustation de crêpes et galettes aux heures d’ouverture de l’exposition

14h : Conférence sur le thème des araignées par Manu Holder à la salle des fêtes de Brasparts.

15h: Animation Contée  Un temps d’escargots  par l’équipe de Ti menez Are.

16h : Conférence par l’Association Piafs à la salle municipale des fêtes de Brasparts.

18h30 : Fermeture de l’exposition.

21h : Diaporama à la salle des fêtes de Brasparts.

  • Dimanche 18 Février.

7h40 : Randonnée du petit matin proposée par ADDES : non adaptée aux enfants de moins de 8 ans : renseignements, tarifs et inscriptions au 02 98 99 66 58

10h : Ouverture des portes au public (tarifs idem au samedi)

11h : Conférence de Serge Kergoat sur les nicheurs au sol, à la salle des fêtes de Brasparts.

12h : Restauration sur place (idem au samedi)

15h : Animation Traces et indices d’animaux par l’équipe de Ti menez Are.

16h : Conférence par l’Association Piafs à la salle municipale des fêtes de Brasparts.

18:00 : Fermeture de l’exposition.

Contact : 02 98 81 47 50

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Marjolaine Tanguy
Marjolaine Tanguy est correspondante de presse dans le Finistère

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