
Un certain mystère se dégage dès le premier contact avec La femme du Ve (arrondissement), adaptation du récit homonyme de Douglas Kennedy. Cette façon que le réalisateur a de présenter les éléments constitutifs, tout en rapidité, en offrande et sans jamais rien expliquer, est assez délicate. De fait, l’autre côté du miroir attire toujours plus que la face visible de la lune. L’émotion qui se dégage entre les protagonistes de cette histoire est palpable. La relation du réel à l’irréel forme une quête interrogative qui pourra plaire à certains. Les personnages sont bien interprétés, notamment Ethan Hawke dans son rôle de professeur-écrivain en perdition.
Mais voilà, le manque criant de substance et de maîtrise gâche ce qui aurait pu être un voyage impressionniste. Quant à la fin, c’est tout bonnement un ratage.
Un film de Pawel Palikowsky, avec Kristin Scott Thomas et Ethan Hawke, 16 nov. 2011, 1h25
