La femme du Ve > N’en finit pas de rater la marche

Tom Ricks, romancier américain, la quarantaine, vient à Paris dans l’espoir de renouer avec sa fille. Mais rien ne se passe comme prévu : démuni, logé dans un hôtel miteux, il se retrouve contraint de travailler comme gardien de nuit. Alors qu’il croit toucher le fond, Margit, sensuelle et mystérieuse, fait irruption dans sa vie. Leur relation passionnée déclenche une série d’évènements inexplicables, comme si une force obscure prenait le contrôle de sa vie. 

Un certain mystère se dégage dès le premier contact avec La femme du Ve (arrondissement), adaptation du récit homonyme de Douglas Kennedy. Cette façon que le réalisateur a de présenter les éléments constitutifs, tout en rapidité, en offrande et sans jamais rien expliquer, est assez délicate. De fait, l’autre côté du miroir attire toujours plus que la face visible de la lune. L’émotion qui se dégage entre les protagonistes de cette histoire est palpable. La relation du réel à l’irréel forme une quête interrogative qui pourra plaire à certains. Les personnages sont bien interprétés, notamment Ethan Hawke dans son rôle de professeur-écrivain en perdition.

Mais voilà, le manque criant de substance et de maîtrise gâche ce qui aurait pu être un voyage impressionniste. Quant à la fin, c’est tout bonnement un ratage.

Un film de Pawel Palikowsky, avec Kristin Scott Thomas
 et Ethan Hawke, 16 nov. 2011, 1h25
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