Mon parfum chéri > Un nom niais pour une odeur rance

Patchouli, prune, et notes cosmétiques : même sur le papier ça ne fonctionne pas. Le patchouli à lui seul est quasiment toujours un cauchemar. Daté et pesant, Mon parfum chéri délivre les joies olfactives d’une matière qui a longuement moisi au fond d’un trou. Ce patchouli, qui en fait des tonnes, se prend les pieds dans le tapis (plein de poussière). Rappelons que Serge Lutens a déjà composé et réussi cet accord de fruit blet à de nombreuses reprises. Mon Parfum Chéri d’Annick Goutal se voudrait vintage, il sent juste le vieux. Un « Par Camille » qui sent l’ego ranci.

Article précédentCompte-rendu du Salon du livre de Paris 2012
Article suivantSalon du Livre Libertaire > 11, 12 et 13 mai 2012 à Paris > Lire, c’est réfléchir, c’est prendre du plaisir… C’est déjà désobéir

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici