Raya : l’application de rencontre glamour-snob m’as-tu-vu

app raya

Si Tinder est le bar du coin où tout le monde peut rentrer (même en jogging), Raya, c’est la boîte de nuit ultra-VIP avec videur et liste d’attente interminable. Cette application de rencontres ultra-exclusive fait fantasmer autant qu’elle intrigue : réservée aux célébrités, influenceurs et happy few, elle promet des matchs d’exception… pour peu que tu sois digne d’y entrer (t’as plus de chances si tu es une jolle meuf…). Mais alors, Raya, paradis des stars ou simple illusion élitiste ? On fait le tour des avis, entre paillettes et désillusion. Bienvenue chez Raya, l’application de rencontre où même ton compte bancaire doit être validé

Le concept de Raya : Tinder, mais en version premium… et pour les beaux et riches

Créée en 2015, Raya se veut être une communauté privée pour les « créatifs influents » (comprendre : des célébrités, des artistes, des entrepreneurs à succès… et peut-être le cousin éloigné d’un mec qui a bossé avec Spielberg).

Ici, pas question de swiper à la volée sur des profils banals. L’objectif ? Offrir un environnement ultra-sélectif où les VIP peuvent se rencontrer sans risquer de tomber sur un plombier sympa mais fauché.

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Pour espérer faire partie de l’élite de l’amour en ligne, il faut :

  • Un CV qui en jette (être célèbre aide beaucoup, évidemment).
  • Un compte Instagram bien fourni (si on a 200 abonnés et trois photos floues, c’est peine perdue).
  • Une candidature validée par un comité secret (un peu comme si un jury d’ombres décidait de ton destin sentimental).

Taux d’acceptation ? Moins de 8 %. Et, très largement, des filles ! Faut-il en conclure que Raya est une application créée au profit de quelques célébrités mâles en quête de chair fraiche, de jeunes femmes prêtes à tout beaucoup pour arriver ? Nous n’irons pas jusque-là…

L’abonnement coûte environ 9,99 $ par mois, avec une option annuelle à 99,99 $.

Les points forts : la crème de la crème du dating

Des rencontres haut de gamme. Ici, on ne tombe pas sur des profils approximatifs. Les utilisateurs sont triés sur le volet et regroupent des personnalités influentes et des artistes reconnus. Si l’on rêve de matcher avec un acteur de Netflix ou une DJ en vogue, on est au bon endroit.

Confidentialité et discrétion Les captures d’écran sont interdites et peuvent entraîner une exclusion immédiate. Autrement dit, pas de risque qu’une conversation gênante avec une célébrité fuite sur Twitter.

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Un design classe et minimaliste Contrairement aux applications classiques qui ressemblent parfois à un marché aux poissons, Raya offre une interface sobre et élégante, à l’image de son concept ultra-select.

Les inconvénients : la rançon de la gloire. Un temps d’attente ridiculeusement long. On peut attendre des mois, voire des années, avant d’être accepté (ou rejeté sans explication). Autant dire que si on compte dessus pour trouver un +1 à un mariage, mieux vaut prévoir un plan B.

C’est cher, et ce n’est même pas garanti. Oui, même les privilégiés doivent payer. L’abonnement tourne autour d’une centaine d’euros par an pour voir… à peine une dizaine de profils par jour. Pas sûr que cela vaille le coup si le crush ultime ne se connecte qu’une fois par trimestre.

Tout le monde n’est pas une star.. Même si l’application est ultra-select, certaines personnes arrivent à y entrer grâce à des réseaux bien placés. Résultat : on peut se retrouver à matcher avec un « entrepreneur » dont le plus grand projet est une boutique Shopify de mugs personnalisés.

Les avis : entre rêve et désillusion

  • Les enthousiastes : « J’ai matché avec une célébrité et on s’est parlé, c’est ouf ! »
  • Les frustrés : « Ça fait six mois que je suis sur liste d’attente, toujours rien, ils n’ont pas compris qui j’étais… »
  • Les désabusés : « C’est beau, c’est hype, mais au final, c’est juste une appli de rencontre avec des gens trop occupés pour répondre. »

Bref, si l’on est célèbre, riche ou ultra-connecté, Raya est peut-être l’endroit parfait pour rencontrer des personnes du même univers. Mais pour un simple mortel, l’expérience risque d’être frustrante. En somme, Raya, c’est un peu comme une soirée VIP : si on est sur la liste, on kiffe ; si on reste derrière le cordon, on regarde avec envie en se demandant si c’est vraiment si bien que ça.

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