Rennes, Étienne Saglio et la compagnie Monstre(S) présentent leur Fantôme du dimanche

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18 avril 2016

Dans le cadre de Dimanche à Rennes Les Tombées de La Nuit présentent Fantôme le nouveau spectacle magique et spectral d’Etienne Saglio et de compagnie Monstre(S). Dimanche 15 mai à Rennes (Puis une fois par mois jusqu’en décembre 2016), le magicien savant et jongleur Etienne Saglio donnera corps à sa rêverie ectoplasmique. Mais il se dit déjà que le Fantôme apparaîtra ensuite un dimanche par mois.

Né le 2 décembre 1984, Etienne Saglio avoue que c’est pour tromper l’ennui qu’il commence à jongler chez lui à l’âge de 6 ans avec les balles de tennis de son père. Dès lors il ne cessera plus de jongler, de manipuler, de jouer autant avec la matière qu’avec l’imaginaire.

C’est à 17 ans seulement qu’il intègre l’École Nationale de Cirque de Châtellerault, pour un an avant d’entrer en formation pour deux ans au Lido à Toulouse où il étudie l’improvisation et découvre le travail autour du clown, du personnage. En 2005, il entre au Centre National des Arts du Cirque où il travaille avec Alexandre Del Perugia (artiste, pédagogue, directeur d’acteur). Il suivra également un stage de magie qui lui permettra d’enrichir son rapport à l’objet et de rencontrer des personnalités marquantes telles que Philippe Genty, passé maître en la matière.

C’est en 2007, lorsqu’il quitte le CNAC qu’Étienne s’attaque à l’écriture de son premier spectacle Le Soir des Monstres. Fantôme ne sera pas sa première venue sur la place rennaise. En 2011 il est présent au festival des Tombées de la Nuit en coproduction pour l’installation Le Silence du monde, précisément la suite du Soir des Monstres. Fantôme, créé en octobre 2015, à Paris lors des Nuits Blanches affine et précise le travail et l’univers de cet illusionniste hors pair. Inspiré par l’univers énigmatique de Tim Burton, Etienne Saglio (que l’on surnomme le Petit Prince de l’effet hallucinatoire) poursuit sa quête fantasmagorique, mais en se confrontant cette fois aux espaces publics. Ce n’est pas en salle, mais dans des parcs, des halles, sur des places qu’il va donner vie et mouvement à son Fantôme, créature diaphane, changeante et virevoltante. Sans rien signifier de sa réalité, de son essence cette figure symbolique mouvante-émouvante va appeler le spectateur à la suivre, à contempler le mystère de son ballet aérien intriguant et follement poétique. Cette présence spectrale animée par la magie nécromancienne baroque d’Etienne Saglio permettra alors un regard tout autre sur la ville et sa vie, comme si la créature était l’émanation du lieu, son fantôme, une trace évanescente de son passé contemplant son possible avenir en mouvement.