Vêtements, accessoires, dessins, art de la table… entre les produits des créateurs permanents et le dépôt-vente qui ne compte pas moins de huit créateurs, deux ans après son ouverture, Kaleïdo Store demeure une véritable mine d’or au détour de la rue Saint-Georges à Rennes. Présentation et actualité des créateurs.
« La boutique s’appelait La petite Fabrique du 13 avant, on était quatre créateurs. Après le départ de deux créatrices, on a décidé de trouver un autre concept avec plus de créateurs – explique Cléophée, une des fondatrices de Kaleïdo Store. En septembre 2016, la nouvelle équipe était composée de dix personnes, il y avait énormément de diversités dans les produits. Nous sommes aujourd’hui six permanents sans compter le dépôt-vente ». Voici un nom plutôt approprié pour cette petite boutique pleine de charme qui a vu le jour en septembre 2016.
À l’image de kaléidoscope qui décompose la lumière en couleurs étincelantes et en formes psychédéliques, de nombreux univers artistiques se rencontrent entre les murs de cette petite boutique. Une multitude d’accessoires et vêtements s’est fait une place entre les poutres apparentes et l’architecture en pierre de ce lieu totalement empreint d’un esprit typiquement rennais. Les étudiants et jeunes actifs se reconnaîtront parfaitement dans le style original et branché de la boutique.
Plus diversifiée et dynamique que jamais, Kaleïdo Store s’est imposée dans les rues de Rennes en deux ans et est en passe de devenir une adresse de références en matière de boutiques de créateurs. Différents mondes,anciens et nouveaux, se côtoient dans cet antre créatif où vous serez accueillis avec simplicité et enthousiasme.
Cléophée est Phéeline
Autodidacte, Cléophée a créé sa marque en 2015, en binôme avec Pauline. À l’origine du concept du Kaleïdo Store, elle est désormais seule à alimenter Phééline, une marque d’accessoires girly. Que ce soit la pochette qu’elle décline sous tous les formats et pour tous les usages, les petits porte-monnaie, les coussins ou les sacs, ses accessoires faits main ne peuvent que plaire à la jeunesse rennaise. Des tons pastel, des paillettes et des tissus bariolés composent ses créations.
Son matériau de prédilection ? Le liège. À la fois original et léger, elle assemble cette matière originale à la fraîcheur de tissus à motifs pour un résultat 100 % girly et tendance.
Lubna Audigier est Llak
Avec des bijoux simples et sans fioritures, la créatrice de la marque Llak a attaqué sa deuxième année dans l’équipe du Kaleido Store. Autoentrepreneuse depuis avril 2016, Lubna s’amuse à détourner le matériau métal pour des créations subtiles, tout en finesse. Une alliance parfaite entre un savoir-faire artisanal et une démarche plus minimalistes. En résultent des formes géométriques qui terminent parfaitement une tenue avec une pointe d’éclat, dû au matériau utilisé (laiton, laiton plaqué or, argent et plus récemment laiton fondu sur de l’acier).
Avec une mère propriétaire d’un magasin d’artisanat et un père dans le métal depuis des années, Lubna a grandi dans un univers aux effluves métalliques. « Mon père m’a appris les bases de la manipulation des outils et l’utilisation du chalumeau – explique la créatrice – ce n’est pas les mêmes outils dans la conception de bijoux, mais la technique reste à peu près la même. À la suite de ça, j’ai eu mes propres outils et j’ai développé mes propres compétences ».
Avec cette touche à la fois tendance et intemporelle, les bijoux Llak ne laissent pas indifférente la population féminine. Des photographies accrochées au-dessus de ses créations pour montrer le procédé technique jusqu’aux étiquettes qu’elle tamponne elle-même, le fait main est important pour elle. Comme une envie de faire découvrir et partager un savoir-faire noble.
Mélanie est 14h14.com
« C’est l’heure à laquelle je suis née. Ça me représente et en même temps ce n’est pas un mot qui restreint à un style particulier ». Venant d’une formation d’Arts-Plastiques et diplômée d’un BEP Couture, la créatrice de 14h14.com travaille essentiellement les accessoires de mode. Des top-bags illustrés aux masques de relaxation, une de ses dernières créations, Mélanie aime toucher à tout et les accessoires qui sortent du commun.
« Je travaille plus sur des pièces uniques que je vais décliner en plusieurs coloris. Il y a aussi des collections à part comme les bonnets que j’ai brodés à la main ». En fonction de ses idées du moment, de ses inspirations, elle se met le moins de barrières possible et réalise tous ses patrons, comme pour ses casques d’aviateur, le premier article qu’elle a réalisé pour la boutique.
Morgane est Fata Mangrova
Dans la boutique depuis septembre 2016, Fata Mangrova vient de « Fata Morgana », un phénomène optique qui résulte d’une combinaison de mirages et de l’anagramme Morgana, avec le « v » en plus.
Formée à l’école Esmod de Rennes et Paris (Promotion 2014), Morgane a lancé sa marque de vêtements depuis trois ans. Optant pour des coupes simples et basiques, elle rehausse ses créations de détails originaux. Elle s’attache ainsi à trouver un équilibre entre l’originalité d’un vêtement et l’urbain. Pour un look branché avec une touche de fantaisie, la créatrice n’hésite pas à mixer les matières ou à mettre le vêtement en valeur avec une découpe. La petite robe noire évasée en velours côtelé « Leeloo » et ses découpes n’a rien à envier au sweat en velours oeko tex et jersey « Héroine » et sa coupe asymétrique.
Côté nouveautés, la créatrice prévoit de nouvelles robes à volants qui ont fait fureur l’été dernier ainsi que des robes kimono. Des tenues aux tissus colorés et imprimés formeront peut-être votre garde-robe de l’été.
Les hommes ne sont pas laissés de côté non plus puisque la créatrice aimerait par la suite exercer ses talents de couturière pour la confection de sweats.
Samuel est Samuel Haumont
Inspiré autant par l’environnement qui l’entoure que par son imagination personnelle, abstrait ou figuratif, il n’y a pas de règles dans les dessins de Samuel.
Après avoir fait ses armes à l’École des Beaux-Arts, cursus qu’il n’a pas terminé, « la petite claque » qu’il dit avoir reçue pendant cette formation l’a poussé à travailler sur ce qui l’intéresse réellement : le dessin. « J’ai eu un déclic quand j’ai vu mon filleul dessiner. En voyant les dessins qu’il faisait pendant ses premières années, je me suis dit c’est exactement ça que je veux faire ».
A l’origine dessins sur papier, sa démarche créative a évolué depuis qu’il est chez Kaleïdo Store et travaille maintenant à partir et en fonction des cadres qu’il achète au préalable. Des créations en perpétuelle évolution jusqu’à ce qu’il les juge terminées. « Je ne fais que me rattraper en permanence jusqu’à ce que je décide que ce soit terminé. Parfois, je décroche des cadres qui sont dans la boutique et les termine ».
D’abord familier du stylo bille, les feutres Posca sont dernièrement arrivés en force pour une ambiance plus colorée.
Très prochainement, la créatrice de vêtements Élise Daoudal fera également son entrée au 13, rue Saint-Georges. Une nouveauté qui a n’en pas douter sera dans la continuité créative de la boutique.
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