Souvenez-vous il y a deux ans les jeunes Palma Violets affolaient le petit monde du rock indépendant anglais avec leur excellent single Best Of Friend. La chanson portait leur premier album, le numériquement nommé 180, qui frôla le top 10 des charts UK, un vrai conte de fées. Palma Violets revient avec Danger in the Club. Présentation.

Si on connaissait leur propension à écrire des pop-songs entraînantes, inspirées des jam et du punk originel, on est ici servi (Hollywood (I Got It), Girl You Couldn’t Do Much Better On The Beach, Secret Of America) – sans parler du très libertin Gout ! Gang ! Go! Au niveau ballade on ne peut que mentionner en termes de référence : Pete Doherty, encore lui, pour The Jacket Song, preuve que le camé longiligne est devenu une réelle icône/influence pour la génération 2010.

Pour en revenir au disque il est porté par deux très bons singles: l’éponyme Danger In The Club (au couplet tout de même un peu pompé sur les Stranglers) et English Tongue subjectivement la meilleure chanson de ce long format avec l’étrange et obsédant Matador.
En bref sans être l’enregistrement du siècle Danger In The Club est un disque réussi, dans la tradition indé de ce qui se fait sur Rough Trade. Avis aux amateurs de musique bien british. Notez que vous pourrez aller applaudir les Palma Violets aux Solidays et c’est plutôt une bonne nouvelle puisque le groupe passe rarement (très rarement) par chez nous.
